lundi 9 juin 2014

Ma brève relation avec Tinder




Après de nombreuses tentatives d’avoir une vie amoureuse, et d’avoir échoué l’idée numéro 43 (soit de googler comment contrer une malédiction), je passe à l’idée 44 (suite au conseil (étrange?) d’un intervenant) et m’inscrit pour la première fois sur une application de rencontre. Je n’ai jamais cru que ce genre de chose était pour moi (sans pour autant dire que c’est mauvais pour d’autre) mais j’ai tout de même laissé une chance à cette app que je savais de plus en plus populaire : Tinder.

Pour ceux qui ne connaissent pas, tu t’y fais un beau profil avec 3-4 photos, une petite description et on te propose tout plein de monde de ton coin, qui correspondent avec la catégorie d’âge qui t’intéresse, et qui partagent les mêmes intérêts que toi sur Facebook (tel que la page « Si toi aussi ton nom commence par un C,D,F,M,L, X, 42 » que tu as liké quand tu avais 12 ans). Tu vas alors défilé toutes ces personnes une par une, clique « like » ou souvent « dislike » pour indiquer ton intérêt, et si cette personne a elle aussi cliqué « like » comme toi, ça fait un beau match et vous pouvez parler ensemble.

La première tentative a duré 5 minutes, j’ai disliké plein de monde, j’ai accidentellement liké un moche, puis j’ai supprimé mon compte. Bon, ensuite une amie (que j’avais forcé à s’inscrire) me raconte qu’elle a rencontré quelqu’un de chouette là-dessus alors je redonne une chance à Tinder en me disant qu’au pire, j’écrirai un article là-dessus.

La suite en appuyant sur le bouton « avance rapide » :
-Dislike, dislike, dislike, dislike…
-J’ai disliké tellement de personnes que Tinder est en retéléchargement.
-Je pourrais faire preuve d’indulgence et liker quelqu’un…
-Fuck, un match.
-Dislike, dislike, dislike, petit like (yes, pas de match), dislike…
-Oh mon dieu, un profil d’une souris, like.
-Quelqu’un me parle. Je tchoke. Puis je réponds (pour avoir quelque chose à vous raconter), il propose snapchat.
-Il tchoke snapchat car il se trouve moche (alors que je montre même ma face un dimanche pyjama). Il m’écrit le lendemain, je réponds pas tout de suite et il est triste.
-Je planifie de lui dire qu’il m’intéresse pas mais heureusement il ne me réécrit pas alors pas besoin de faire ça en me sentant cheap.
-Un autre me répond pas et un autre (tsé, pour varier les choses à vous raconter) n’a rien à dire.
-L’amour de ma vie, la souris, n’a pas été un match.
-Je laisse tomber snapchat en pouvant au moins dire que j’ai essayé.

Rapport de tentative numéro 44 (application de rencontre) :

L’application est du moins amusante, on peut rire des trop prétentieux, demander à ses amies si on en like un ou non, être content de voir un match et participer à tout ça comme si c’était un jeu. C’est également peu intimidant, on sait que c’est nous qui a le pouvoir, on peut simplement liker ou disliker une personne sans que quiconque le sache et c’est seulement si l’autre aussi s’intéresse à nous que l’on est avisé qu’il y a un match et que l’on peut commencer à parler à cette personne en sachant qu’elle nous trouve déjà cute (inventez moi ça dans la vraie vie et j’achète). Il n’y a pas trop de restrictions (du monde de notre coin, de la catégorie d’âge qu’on cherche et du sexe qui nous intéresse) alors tout le monde a une chance et on est parfois surpris de trouver cute quelqu’un qui ne serait pas de notre genre. On peut ensuite « collecter » les matchs, montrer à nos amies que le gars cute nous trouvait cute lui aussi finalement, et commencer une conversation un peu malaisante au début (comme toujours) qui peut finir par bien aller. Et rendu là, le principe de Tinder est pas mal fini, c’est sensé avoir été cool, continuez ça comme vous pouvez (mais ça a déjà été bien comme façon de partir).

Par contre, comme la raison pour laquelle je n’utilise pas non plus quelconque autre site de rencontre, c’est qu’on ne peut pas voir (dès le départ) les personnes en vrai. Et considérant que 90% de ceux qui m’intéressaient dans la vraie vie ont un profil Facebook qui ne leur ressemble pas, j’ai probablement manqué plusieurs gars biens au profit de quelqu’un qui avait une photo bien plus jolie que sa véritable face. Le choix des personnes qui nous intéresse se base seulement sur le physique, qui oui est important quand on rencontre quelqu’un, mais il manque encore de nombreux éléments essentiels tel que la personnalité, l’attitude, la façon de se présenter et les phéromones! (voir article que je devrais écrire un jour). De plus, se baser uniquement sur une photo de quelqu’un qui essaie (probablement) de se montrer sous son plus beau jour, c’est comme entrer dans un bar, faire un clin d’œil au premier pas si pire et voir s’il nous renvoie un clin d’œil lui aussi. Cela peut être intéressant pour certains, mais pour ceux qui recherchent une relation plus sérieuse, votre taux de réussite risque de ressembler à celui que vous retrouverez dans un endroit connu pour ses One Night Stand.


Résultat? Je n’ai sans doute pas appris mais plutôt confirmé certaines choses : rare sont les personnes qui m’intéressent, essayer d’être compatissante en donnant une chance à quelqu’un de pas si pire mènera à l’échec, je ne peux pas apprécier quelqu’un sans le rencontrer en vrai et les sites de rencontre ne sont certainement pas pour moi. Ma brève relation avec Tinder a donc été plutôt insignifiante, mais je pourrai du moins dire à ma psy que j’ai essayé. Prochaine étape : tentative d’avoir une vie amoureuse (idée 45) : essayer d’inventer un filtre d’amour. 


Question commentaire :
Considérant le taux de réussite du filtre d'amour, quelle idée me conseillez-vous pour ma tentative numéro 46 d'avoir une vie amoureuse?