vendredi 30 mai 2014

"Je n'ai pas trompé ma femme, je me suis juste trompé de femme"




Une pratique très peu acceptée et pourtant également très peu marginale, l’infidélité a su briser plusieurs amours au nom d’un autre. Au Québec, près d’une personne sur cette avoue avoir trompé son/sa partenaire, 44% avoue avoir déjà tenté le coup[1], et pourtant, la grande majorité d’entre eux considèrent la fidélité comme une valeur importante.

Selon Gérard Leleu[2], médecin psychothérapeute, l’infidélité serait l’expression d’un manque dans le couple. Que ce soit un manque d’attention, un manque de sexe (ou des fantasmes spéciaux que son partenaire ne sait pas réaliser), un manque de nouvelles expériences ou différents autres problèmes de couple qui rend l’infidèle insatisfait. Les infidèles peuvent aussi avoir peur de passer à côté de quelque chose et vouloir se sortir de la trop lassante routine. Pour certains, avoir des enfants peut également devenir un élément déclencheur alors que les hommes peuvent commencer à voir leur femme plutôt comme une mère, que comme une femme à désirer. Avoir une aventure avec une autre personne s’explique ainsi par de nombreuse différentes raisons mais consiste souvent en une façon de combler certains vides qui ne sont pas satisfait par le partenaire. Si ceux qui ont un(e) amant(e) tiennent tout de même à rester avec leur partenaire (principal), c’est souvent car ils se préoccupent encore de cette relation qu’ils veulent éviter de briser en plus de se soucier du mal que cela pourrait faire à celui/celle qu’ils aiment (peut-être) encore. D’autres peuvent toutefois plutôt utiliser l’infidélité comme une vengeance afin de faire souffrir l’autre ou afin de provoquer la rupture, alors que le couple est déjà perdu d’avance.



Même si l’on pourrait croire que l’infidèle est celui qui vit le grand bonheur en laissant les autres autour de lui brisés, mais il semblerait que pour la plupart d’entre eux, être infidèle n’est pas si facile. Même si l’adultère n’est plus criminel et que tromper son partenaire est facilité par des sites de rencontres pour infidèles et des entreprises leur fournissant des alibis, la fidélité est encore une valeur assez importante pour que ceux la brisant ressent (souvent) une grande culpabilité. Alors qu’ils souffraient souvent déjà dans le couple (sans que cela soit une bonne raison de faire du mal à l’autre), l’infidélité ne peut pas régler la situation alors que cela cause souvent plus de problèmes à tout le monde. Être infidèle simplement pour la simple raison de faire souffrir les autres est encore pire alors que le sentiment de haine, et même sa satisfaction, ne fera jamais de bien à qui que ce soit (ou sans quoi, eh bien, vous êtes con(ne)s). Quoi faire dans ce cas là? Si vous n’êtes pas heureux dans votre couple, tentez



Tout le monde veut (normalement) éviter de se retrouver dans une situation où son partenaire le/la trompe, et certains signes pourraient être révélateurs d’un risque d’infidélité (sans pour autant être infaillible, la seule véritable technique efficace étant de surprendre son amour au lit avec un autre).
     -Une relation devenue insatisfaisante. Telle que mentionné dans les principales raisons poussant les gens à être infidèles, une relation de couple où tous les besoins ne sont pas comblés pousserait les partenaires à aller voir ailleurs. Alors que cela crée une frustration importante, voir comment l’autre se sent soudainement mieux (alors qu’il n’a pas vraiment de raison d’être plus rassasié), signifie peut-être qu’il est allé se satisfaire ailleurs.
     -Un partenaire qui pense à lui-même avant les autres aurait plus tendance à subir à la tentation, d’être rapidement conquis par quelqu’un qui le fait sentir meilleur en le séduisant et le complimentant, en plus de risquer penser à ses propres sentiments avant de penser à ceux de son amour resté(e) seul(e) à la maison.
     -Un changement d’attitude d’un partenaire, que ce soit une meilleure humeur non expliquée, une envie soudaine de plus se pomponner, de nouvelles activités, un horaire de travail différent, de nouvelles habitudes qui sortent de nulle part… L’autre semble avoir soudainement une vie plus agréable et plus satisfaisante et celui qu’il appelle son amour, pourtant, n’en fait pas partie. Le partenaire peut avoir simplement réussi à être plus heureux de son côté… Mais un problème est toutefois présent s’il n’y est pas seul.
     -Un jardin secret électronique, qui semble bien garder derrière le mot de passe de son cellulaire. Le partenaire reste plus discret sur les textos qu’il reçoit sur son cellulaire, les personnes qu’il contacte sur Facebook, et pourtant, il semble s’y trouver plus souvent qu’à l’habitude. Pas question que qui que ce soit touche son téléphone portable, même si c’était permis avant, et l’historique d’appel ainsi que l’historique des courriels a soudainement disparu. Ou organise-t’il peut-être un anniversaire surprise? Mais étrangement votre fête est déjà passée.
     -Des dépenses inexpliquées, des factures de restaurant de luxe auquel vous ne vous souvenez pas être allé, des nuits (ou des « siestes ») passées à l’hôtel… Il faut de l’argent pour savoir entretenir une relation avec un(e) partenaire, et encore plus pour entretenir une relation avec deux… Vaut mieux vérifier le tout pour savoir si votre amour vous cache peut-être quelque chose.



Mis à part pour ceux/celles qui sont simplement un peu paranoïaque et qui ont engueulé leur partenaire pour avoir fini de travailler une demi-heure plus tard le mois dernier, il arrive que son amour est véritablement infidèle et rendu là, on sait souvent encore moins quoi faire. Il y a tout d’abord bien sûr le choc d’apprendre cette triste nouvelle qui peut amener une importante tristesse et une frustration envers le partenaire infidèle, puis souvent une remise en question alors que le cocu se demande ce qu’il a fait de mal pour que son amour ne suit plus satisfait par lui. Celui/celle qui a trompé doit de son côté, de un, bien sûr arrêter d’être infidèle, reconnaître ses fautes et faire ce qu’il faut pour prouver qu’il aime encore son/sa partenaire et qu’il/elle est prêt(e) à faire ce qu’il faut pour réparer les choses. Si la personne qui a été trompée est prête à pardonner les erreurs de l’autre, il est possible de suivre ensemble ce long chemin vers le pardon qui prendra beaucoup de temps et d’efforts à parcourir en visant à réparer les nombreuses raisons qui ont séparé le couple de cette façon. Toutefois, si l’erreur a vraiment été fatale pour le/la cocu(e) et que l’autre ne sait pas faire ce qu’il faut pour se faire pardonner, il faut savoir s’aimer soi-même assez pour se sortir d’une relation qui n’apportera bien plus de torts que de bien. Un(e) infidèle peut aussi faire le choix de mettre fin à la relation, pour le bien de tous, s’il/elle sait que son erreur ne sera jamais pardonnée, qu’il/elle continuera de faire du mal à son amour en restant avec lui/elle ou que son amour n’est plus assez fort pour continuer de mettre des efforts dans une relation qui ne compte plus autant. Peu importe ce qui arrive, il faut savoir s’en sortir pour le mieux, ensemble ou seul, en ayant pardonné (sans pour autant avoir oublié) et en sachant rester fort plutôt que de rester prisonnier dans le rôle de la victime ou du méchant.



Il y a les trompeur, les trompés… et celle/celui avec qui on trompe, qui est encore souvent trop mis de côté. On les accuse d’avoir détruit un couple, d’avoir volé l’amour de quelqu’un d’autre alors qu’eux-mêmes ne vivent pas pour autant bien cette situation. Ils n’ont même pas la première place, ils ont la deuxième, et lors de fêtes telles que Noël ou la Saint-Valentin, ce ne sont (très souvent) pas eux qui auront la chance de passer la soirée avec « leur » partenaire. Le trompeur dit qu’il finira par laisser sa femme, mais trop souvent, la maitresse attend toujours. Elles se disent qu’il vaut mieux n’avoir qu’une partie d’un homme que de ne pas l’avoir du tout, et souvent sont elles aussi en amours avec quelqu’un qui continue de les faire souffrir. Les amants sont mis de côté, cachés, mis en second plan, et pourtant plusieurs acceptent de rester dans ce genre de situation, d’autres disent même en être heureux. Le rôle d’amant(e) leur offre une position plus libre, une relation sans obligations, une plaisante (pour certains) sensation de risque, et parfois même quelques cadeaux pour les réconforter de leur rôle de second plan. Toutefois, les psychanalystes de leur côté ne sont pas aussi favorables à ce rôle car ce triangle amoureux ferait plutôt référence au triangle œdipien (où l’enfant est jaloux du parent de même sexe qui a plus d’amour du parent du sexe opposé) où la femme du trompeur représenterait la mère et le trompeur représenterait le père, tandis que la maitresse, l’enfant, aurait toujours un rôle distinct du leur.[3]



De cette façon, l’infidélité ne sera jamais une bonne chose pour qui que ce soit. S’il est possible pour un couple de passer à travers cet erreur si chacun est prêt à y investir le temps et les efforts, il reste que personne ne devrait tolérer de se retrouver dans une situation malheureuse sans réagir, soit en tentant de régler le problème avec l’autre, ou en sachant avoir assez de respect envers soi-même et les autres pour quitter cette relation. Et si rester avec une seule personne ne vous convient pas, pourquoi ne pas lire mon article sur les relations libres pour savoir comment être « infidèle » sans faire trop de mal : http://preciousgirltalks.blogspot.ca/2014/05/pourriez-vous-etre-dans-une-relation.html





Question commentaires :
Oseriez-vous vous retrouver un jour dans le rôle de l’amant(e)?




[1] http://fr.canoe.ca/infos/chroniques/jeanmarcleger/archives/2008/02/20080215-091505.html
[2] http://fr.wikipedia.org/wiki/Adult%C3%A8re
[3] http://www.psychologies.com/Couple/Crises-Divorce/Infidelite/Articles-et-Dossiers/Infidelite-pourquoi-elles-restent-la-maitresse/4

dimanche 25 mai 2014

Lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres... Et plus.


Pour certains l’hétérosexualité est la seule véritable orientation sexuelles, alors que plusieurs connaissent du moins l’homosexualité, un peu moins connaissent la bisexualité, assez peu connaissent l’asexualité et pour ce qui est des autres orientations sexuelles…? Êtes-vous capables de m’en nommer plus? On sort déjà du « LGBT » alors qu’il reste un très grand nombre d’autres orientations sexuelles très peu connues et représentées auxquelles plusieurs personnes pourraient s’identifier si elles en connaissaient l’existence.  

Qui sont-elles?


Hétérosexualité :
Une facile pour commencer. L’hétérosexualité se caractérise par l’attirance pour un autre sexe, d’un homme envers une femme, d’une femme envers un homme. Souvent considéré comme la « norme », cela correspondrait à l’orientation sexuelle à laquelle s’identifie la majorité de la population.




Homosexualité :
L’homosexualité correspond à l’attirance sexuelle pour une personne du même sexe, un homme envers un autre homme, appelés « gays », et une femme envers une autre femme, appelées « lesbiennes ». Ils se rattachent à la communauté LGBT et, même si ils sont reconnus dans16 pays autorisant le mariage gay, ils sont encore persécutés dans 77 pays où l’homosexualité est encore illégale dont 10 pays où cette orientation sexuelle est punie par la peine de mort.

Bisexualité :
Et on commence déjà à voir des orientations sexuelles moins connues alors que son existence n’est même pas reconnue par tous. Elle correspond à une attirance pour des personnes des deux sexes, hommes ou femmes, mais pas pour autant égale pour les deux sexes. Certains peuvent être plus attirés par les hommes que les femmes, et vice versa, tandis que d’autres peuvent également être attirés de la même façon par les deux sexes. Certaines personnes peuvent s’identifier comme bisexuels seulement pour une partie de leur vie, tandis que d’autres s’y identifieront toute leur vie. Ils se rattachent eux aussi à la communauté LGBT même si, en plus d’être parfois rejetés par la communauté hétérosexuelle, ils peuvent également être rejetés par la communauté gay, acceptants mal qu’ils « jouent d’un côté puis d’un autre ».

Pour mieux comprendre la complexité de ces orientations sexuelles, le chercheur Alfred Kinsey a établie l’échelle de Kinsey permettant de comprendre comment tout n’est pas blanc, tout n’est pas noir, mais que le niveau d’attirance peut bel et bien varier d’une personne à l’autre.



Asexualité :
Orientation sexuelle assez peu connue qui se définie par une absence d’attirance sexuelle pour qui que ce soit. 1% de la population pourraient s’identifier à cette orientation qui, non, ne constitue pas en un problème hormonal mais en plutôt considéré comme quelque chose de normal. Cette orientation sexuelle est considéré comme le degré « 7 » dans l’échelle de Kinsey, sans pour autant être en lien avec les 6 degrés précédents. Les asexuels sont parfois considérés dans la communauté « LGBTA » (Le A pouvant par contre également correspondre aux alliés) mais restent sous-représentés et peu connus, en plus d’être mal compris puisqu’ils s’éloignent de la norme des personnes sexués et que plusieurs ne comprennent pas qu’il soit possible de n’être attiré par personne.

Pansexualité :
Déjà une orientation très peu connue (au point que mon logiciel de correction ne reconnait pas ce mot) qui est pourtant la cinquième sur cette liste. La pansexualité correspond à une attirance sexuelle pour d’autres personnes, sans considérer le genre de ceux-ci. Pour une personne pansexuelle, c’est vraiment la personnalité qui compte, en plus de pouvoir s’intéresser non seulement aux hommes et aux femmes mais également aux transexuels. Tous les genres sont sur un pied d’égalité et le pansexuel n’aime pas se rattacher aux étiquettes des trois orientations sexuelles les plus connues.

Allosexualité :
L’allosexualité désigne les personnes qui ne sont pas hétérosexuelles, mais plutôt gays, lesbiennes, bisexuelles ou autres. Cela représente ainsi la diversité sexuelle, rassemblée sous un nouveau nom, correspondant au nom anglais plus connu : les « queer ».


Altersexualité :
L’altersexualité correspond à une personne refusant les étiquettes sexuelles qui ne servent qu’à classer les personnes dans des groupes en refusant leur individualité. Les altersexuels peuvent être attirés par des personnes de tout genre mais ne se définissent pas pour autant par cela. De cette façon, ils sont simplement attirés par les personnes qui les attirent, sans avoir à remettre en question leur orientation sexuelle ou sentir le besoin de se ranger dans une case ou correspondre à une norme. Cela représente pour plusieurs une plus grande individualité et liberté face à leur propre sexualité.

Bicuriosité :
De retour vers les termes plus connus, la bicuriosité correspond à une personne pouvant avoir des expériences avec des personnes du même sexe (ou du sexe opposé pour un homosexuel), simplement par curiosité ou envie de tenter la chose, sans pour autant se considérer comme bisexuelle. Cela peut également correspondre à l’hétéroflexibilité ou l’homoflexibilité. Cette « orientation » représente bien comment notre orientation peut plutôt se définir par celle à laquelle on s’identifie et que nous avons toujours la liberté de vivre des expériences différentes, par curiosité ou afin de mieux nous connaître, sans pour autant devoir s’attacher à une nouvelle étiquette.

___Romantisme :
Mis à part le côté sexuel, certains peuvent également se reconnaître dans une identité plutôt rattaché à la romance qu’à la sexualité. C’est une branche de l’asexualité où, même si la personne n’a pas d’attirance sexuelle, elle peut être intéressée amoureusement par une personne de sexe opposé (hétéroromantique), de même sexe (homoromantique), des deux sexes (biromantique) ou sans considéré le sexe (panromantique). Il est également possible de n’être pas non plus intéressé par quelqu’un amoureusement, ce qui correspond à l’aromantisme.

Et oui, il y en a plus :
Et surtout un beau tableau pour résumer le tout.



Alors, plus que ce que plusieurs auraient pu croire n’est-ce pas? Au final, quant à moi, l’identité sexuelle est personnel à chacun et, même si définir certains genre d’orientations sexuelles afin que les gens puissent mieux comprendre leur sexualité, étiqueté les gens ne devraient pas être nécessaire et il ne devrait surtout pas y avoir de norme. Un jour, les gens ne prendront pas pour acquis que la plupart des personnes sont hétérosexuels, ils ne seront plus « déçus » d’être finalement homosexuels, ils ne seront plus confus par le rôle auquel s’identifier. Les gens aimeront qui ils aiment (dans la mesure du légal), sans se poser de question, sans se demander si c’est bien ou non, simplement parce que c’est ce qu’ils sont, c’est ce qu’ils veulent, et que tout est bien comme ça.



Question commentaires :

Que pensez-vous de l’idée selon laquelle tous naîtraient bisexuels (ou pansexuels) et que l’orientation se définirait plutôt simplement par une question de goût?

Pourriez-vous être dans une relation libre?




Suite à l’un de mes récents articles Est passée de célibataire à… (http://preciousgirldiary.blogspot.ca/2014/05/est-passee-de-celibataire-a.html) la relation libre est probablement celle qui a le plus attisé ma curiosité alors que je me suis moi-même demandé si je serais capable de vivre dans ce genre de relation qui mérite certainement d’être évaluée plus en profondeur. Découvrez-la avec moi.

Tout d’abord, qu’est-ce qu’une relation libre? C’est quand deux personnes sont en couple ensemble mais s’autorisent à voir d’autres personnes en même temps.

De façon à bousculer pas mal les valeurs traditionnelles d’un couple… D’où les nombreuses réticences face à ce genre de relation.



Cela peut convenir à ceux qui ont toujours eu des difficultés avec la fidélité et qui préfère être liber avec leur partenaire plutôt que de les tromper dans leur dos. C’est pour les personnes qui veulent s’engager dans une relation, avoir quelqu’un pour eux, sans pour autant manquer d’autres expériences qu’ils n’auront pas la chance de revivre. Ou encore pour ceux qui tiennent à leur liberté, à avoir leur propre vie, mais y laissent tout de même entrer un partenaire plus récurrent, sans se priver de la liberté de se retrouver dans le lit de quelques autres.

Cela ne signifie pas pour autant « couche avec qui tu veux, fais ce que tu veux, je m’en fous ». Les couples en relation libre peuvent s’instaurer des règlements afin d’ajuster la relation selon leurs propres intérêts et besoins. Cela peut être par exemple être de ne pas avoir de relation sérieuse avec quelqu’un d’autre, de ne pas fréquenter les amis de l’autre ou de donner priorité à son partenaire principal avant d’aller voir ailleurs. De plus, avoir la liberté de pouvoir voir d’autres personnes ne veut pas dire que l’autre ira coucher avec tous ceux qu’il rencontre, alors que le nombre de relation peut être assez bas et peu important, et qu’il est même possible de n’avoir rencontrer personne d’autre mais de tenir simplement à sa notion de liberté.
C’est pourquoi plutôt que de se conformer au modèle de couple qui ne convient pas à tous, l’union libre où la communication et le respect sont bien présents, peut mieux convenir aux besoins et aux désirs de certaines personnes.



Une femme décrit d’ailleurs comment une relation ouverte est devenue une liberté qui lui convient maintenant bien mieux :

« Je pense que cette liberté et cette « décontraction » globale nous aide aussi à être en relation libre. C’est lui qui a amené le sujet, assez tôt d’ailleurs, au bout de deux ou trois mois. Il m’a dit « Tu sais, si jamais tu rencontres un mec et qu’il te plaît, tu peux faire ce que tu veux, hein, ton corps ne m’appartient pas et ta sexualité non plus ; par contre si tu veux que moi je sois fidèle, tu me le dis, tu en as le droit ». Et en fait, c’est venu comme une évidence : non, je ne le voulais pas. »[1]

Nous avons grandi entourée de l’idée selon laquelle l’amour c’est le mariage, la fidélité, rester avec quelqu’un pour la vie… Pourtant, parmi tout cela, de nos jour l’amour sait aussi se redéfinir par le respect de l’autre (et de soi), l’honnêteté, laisser l’autre libre d’être ce qu’il est, de faire ce qu’il veut, et de rester à ses côtés tant qu’on l’aime et qu’il nous rend heureux.



Cela sonne bien en théorie mais est-ce aussi bon en pratique?  Pour plusieurs, ce sont des attentes et des besoins qui ne fonctionnent pas entre les deux partenaires, une personne qui s’est engagé alors qu’elle voulait en fait plus ou encore surtout la jalousie.

La fidélité est si souvent montrée comme une valeur fondamentale du couple que même ceux osant s’engager dans une relation libre ne réussissent pas à se l’enlever de la tête et sont mal à l’aise en apprenant les aventures de leur partenaire. De plus, certains risquent d’avoir plus de chance que d’autres à se trouver de nouvelles aventures ce qui peut créer un sentiment d’injustice.
Pourtant, d’autres peuvent également être surpris de voir que cela ne leur fait rien et que la relation libre les rend plus heureux qu’ils ne l’ont jamais été.

Un des problèmes importants est aussi lorsque quelqu’un s’est engagé dans ce genre de relation pour satisfaire l’autre, même si ça ne convenait pas à ses propres attentes et que c’était du moins « mieux que rien ». Avec cela vient de trop grandes idées et une frustration lorsque l’autre rencontre quelqu’un d’autre alors que, même en faisant de même, cela ne taie pas la jalousie. Il vaut mieux s’y engager en comprenant bien la réalité de la situation et en tenant à ce que nos attentes soient respectées, sans quoi la relation n’en vaut pas la peine. Il faut ainsi savoir bien se connaître, savoir sortir d’une relation qui nous fait du mal, et être assez indépendant pour être heureux seul sans dépendre d’une relation qui risque d’avoir bien des hauts et des bas.

Malgré un taux d’échec important (quoi que tout genre de relation a un taux d’échec important), la relation libre a déjà su marcher pour quelques couples qui ont su durer des années. Et encore, même pour ceux pour qui cela n’a duré que quelques mois, cela ne signifie pas que la relation libre a été un échec alors qu’elle a su leur convenir et les rendre heureux pour un certain moment de leur vie.



Bonus : La monogamie est même est très rare dans la nature et la relation libre se rapprocherait donc plus d’une relation naturelle comme le font les autres mammifères.

En fin, après avoir étudié la question, je pense que la relation libre est bien moins pire que ce que l’on aurait cru. Contrairement à la relation traditionnelle, elle est bien plus axée sur les besoins, les désirs et la liberté de chacun, pour savoir convenir à ceux qui veulent se permettre de multiples expériences en ayant toujours quelqu’un sur qui compter. Je ne dis pas que ça marche pour tout le monde, mais pour certains, ce ne devrait pas être un genre de relation à rejeter totalement alors qu’il vaut la peine d’être essayé, lorsqu’elle convient à ce que nous voulons vraiment. Et bon, si on finit par être heureux comme ça… pourquoi pas?




Question commentaires :
Alors, vous seriez prêts à tenter une relation libre? Quelles seraient vos conditions?



[1] http://www.madmoizelle.com/relation-libre-206750

Féministe voilée


Si la menace de l’arrivée de la Charte des valeurs québécoises (ou plutôt la Charte de la discrimination) a récemment réveillé un conflit inutile sur le port du voile et autre signes ostentatoires, elle a aussi réveillé le mouvement des Janettes et de plusieurs autres féministes clamant que le hijab compromet la liberté de la femme et la montre comme inférieure à l’homme. Toutefois, même s’il est vrai que certaines femmes peuvent être dominées par la religion, il reste que de nombreuses autres femmes ont choisi de porter fièrement le voile.


Alors que certaines portent le voile par obligation, vu leur propre religion, celle de leur famille ou de leur pays, d’autres ont bel et bien décidé de porter le hijab par choix. Contrairement à ce que plusieurs croient, porter le voile n’est pas à la base un signe d’obéissance aux hommes mais plutôt comme signe d’obéissance à leur créateur (il n’est pas ici question de débattre sur la croyance en une religion mais plutôt sur le port du voile). Mais cela ne s’arrête pas là, plus qu’une question d’appartenance à une religion, les femmes portent également le voile afin de signifier qu’elles ne sont pas des objets sexuels servant simplement à plaire au regard des hommes et qu`elles cherchent plutôt un prétendant sérieux qui l’appréciera pour sa personnalité et non seulement son physique. Porter le voile est pour elles un signe de modestie, qui mérite le respect et indique qu’un prétendant manquant de sérieux n’a pas intérêt à les approcher car elles recherchent plus que cela. Ce que plusieurs femmes ont pu remarquer lorsqu’elles ont commencé à porter le voile est notamment le regard des hommes qui ne les voient (normalement)  plus comme un objet agréable à la vue, ce qui les sauve de plusieurs commentaires déplacées dont peuvent être victimes d’autres femmes.



Porter des minijupes ou des décolletés peut tout autant être un signe d’oppression que le voile. Il n’est pas mieux d’être esclave du désir des hommes en leur montrant ce qu’ils veulent voir ou en se cachant pour éviter de les provoquer. Ce qui compte c’est d’avoir le choix de faire ce que nous voulons de notre corps sans être imposées à quoi que ce soit. Comme le dit Amber Rehman, une femme voilée et féministe :

« As I became a teenager, I struggled with trying to fit in, because though I was a little feminist at heart, I was still a girl. I had the desire to be pretty, a desire to be liked for my looks. I tried very hard for many years, but I always wondered why girls had to wear less clothing to be attractive while men looked their finest in a three piece suit.  »[1]

Porter le voile est pour elle une façon de respecter les femmes en refusant de se conformer au modèle de « beauté » parfait et sexualisé des femmes que l’on voit dans les médias. C’est une façon de savoir être belle de façon plus modeste et de se faire apprécié pour ce qu’on est à l’intérieur.

Être féministe, c’est se battre pour le droit des femmes, pour qu’elles soient égales aux hommes, qu’elles soient libres de faire leurs propres choix, vivre leur propre vie et celles qui imposent une « bonne » façon de vivre aux femmes en leur disant qu’elles ne devraient pas porter le voile représentent plutôt le contraire du féminisme. Si les femmes peuvent choisir de porter le pantalon ou d’être sexy, elles doivent aussi avoir le choix de porter le voile si elles le désirent afin de pouvoir se considérer comme étant véritablement libres.



De cette façon, que l’on soit nues ou trop habillées,  l’important est que cela soit par choix. Si l’on réagit souvent à celles que l’on dit opprimées par leur voile, on devrait peut-être surtout réagir également à la façon dont les femmes se sexualisent pour les mauvaises raisons. Parce que ce qui est le plus important n’est pas ce qui se trouve sur nos têtes, mais plutôt ce qui se trouve à l’intérieur.

Question commentaires :
Sommes-nous réellement plus libres à moitié nues que voilées?  






[1] http://www.huffingtonpost.ca/amber-rehman/feminism-hijab-canada_b_2808850.html

mardi 20 mai 2014

D'où vient l'homophobie?


Si l’homosexualité n’est pas un choix, l’homophobie en est un, à ne surtout pas faire. Aucune raison ne sera bonne pour détester un groupe de personne seulement coupable du crime d’aimer mais certaines personnes s’en sont créées quand même, toutes basées uniquement sur l’ignorance. Et quel est la meilleure façon de combattre l’ignorance? En répliquant intelligemment. Agrémenté d’un peu de manque de patience face à certaines niaiseries.

Préjugés et ignorance

Il y a l’ignorance face à un sujet que l’on ne connait pas, que l’on finit par craindre. Et cette peur qui pousse à rejeter cette chose, à vouloir s’en débarrasser, à la haïr. C’est pourquoi l’homophobie n’aura jamais raison d’être, parce qu’elle est basée sur l’ignorance.

Ce qui est différent dérange. Et, plutôt que d’accepter ces différences qui rendent notre monde unique et le fait évolué, les gens préfère souvent les rejeter plutôt que d’apprendre à les comprendre. Que ce soit des préjugés sur leur comportement, des fausses idées partagées par la religion ou la société, ou encore d’importantes généralisations, les raisons pour lesquelles les gens s’opposent à l’homosexualité restent souvent absurdes et assurément erronées. Vu le manque d’informations et de représentations sur le sujet, les préjugés viennent remplir le vide causé par le peu de connaissances des gens. Et même si ces idées ne consistent pas en une véritable haine envers les homosexuels, les préjugés les plus simples peuvent eux aussi encourager de fausses idées sur les homosexuels qui ne correspondent pas à ce qu’ils sont vraiment.  

Être homosexuel signifie simplement être attiré par une personne du même sexe, c’est tout. Cela ne signifie pas être un gars efféminé, une fille masculine, vouloir coucher avec n’importe qui ou raffoler des paillettes. Il n’y a donc aucune raison de traiter les homosexuels différemment car ils sont tout autant différents entre eux que toute autre personne.  

Les homophobes sont des homosexuels refoulés

L’idée selon laquelle certains homophobes seraient des homosexuels refoulés c’est avérée vrai lors d’une expérience menée par des chercheurs de l’Université de Géorgie. Pour vérifier leur hypothèse, ils ont présenté différentes vidéos pornographiques à des homophobes et des non homophobes afin de pouvoir comparer les réactions d’hommes des deux groupes. Le niveau d’excitation a été mesuré grâce à la pléthysmographie pénienne permettant de mesurer la variation de circonférence du pénis des individus. La différence la plus marquée entre les deux groupes d’autre a pu être vu lors du visionnement de la vidéo pornographique entre deux hommes alors que 80% de ceux considérés comme étant homophobes ont démontrés des signes d’excitation contre 35% des non homophobes.

Cela ne concerne ainsi pas une minorité d’homophobes mais plutôt la majorité. Ceux-ci seraient donc inconfortables et montreraient de l’intolérance face aux homosexuels car ils ne pourraient pas eux-mêmes accepté leur propre homosexualité. Ils se sentiraient menacés par les gais et les lesbiennes car ceux-ci leur rappelleraient leurs tendances similaires qu’ils tentent de refouler.

La religion catholique et les consommateurs du péché de la chaire entre personnes du même sexe

Sans pour autant parler contre la religion catholique, qui peut réellement avoir un bon fond de bonté et d’amour, il reste que l’opinion de certaines personnes contre les homosexuels est basée sur des idées totalement fausses, qui vont de cette façon tout à fait contre leur valeur d’aimer son prochain.

« Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme : ce serait une abomination»
-Bible

Le problème c’est que tu te bases sur un livre écrit il y a 2000 ans qui condamne également la consommation de fruits de mer mais permet de posséder des esclaves. Et il y a probablement 15 000 autres livres, basés sur des faits, qui peuvent prouver que l’homosexualité n’a absolument rien de mal.

« L’homophobie, ou « peur de l’homosexualité », est une expression fréquemment utilisée par les militants homosexuels pour stigmatiser ceux qui n’expriment pas des idées favorables à leurs revendications, sous prétexte que leurs opposants auraient soi-disant une peur irrationnelle des rapports entre personnes du même sexe. Mais cette accusation est sans fondement, car on peut très bien être en désaccord avec certains comportements, sans pour autant en avoir peur. »
-Chatolique.org

1.     Homophobie ne veut pas dire avoir peur des gays mais avoir quelque chose contre les gays
2.     Tu décris ce qu’est l’homophobie en disant que les homosexuels sont frustrés qu’on s’oppose à eux
3.     On n’accuse pas les homophobes d’avoir peur des gays
4.     « On peut très bien être en désaccord avec certains comportement » (#Description de l’homophobie) « sans pour autant en avoir peur » (# Bande de caves)

« Les avis sur l’homosexualité varient d’une génération à l’autre ou d’un pays à l’autre. Mais les chrétiens ne se laissent pas emporter ça et là par tout vent d’enseignement. Ils adhèrent plutôt à la pensée biblique. »
-Les jeunes s’interrogent, réponses pratiques, volume 1 (Livre distribué par une petite témoin de Jéhovah quand même fine)

Autant dire que tu n’as pas évolué depuis 2000 ans, on s’est fait de meilleurs arguments que ça de notre côté depuis ce temps-là.

« Je n’ai rien contre les homosexuels, mais je n’apprécie pas leur choix de vie.(…) Je rejette la conduite homosexuelle, pas l’individu »
-Idem

« Choix de vie ». Ce n’est pas un choix, les personnes sont faites comme ça. Tu n’aimes pas l’homosexualité : tu n’aimes pas les homosexuels.

Je n’ai moi-même rien contre le catholicisme ou les personnes pratiquant cette religion, mais je ne tolérerai jamais que qui que ce soit face du mal à autant de personnes parce qu’il n’a pas assez de jugement pour se rendre compte qu’il se laisse diriger par un livre écrit par des hommes (pas par Dieu, pas par Jésus) il y a 2000 ans. Jésus n’a jamais dit quoi que ce soit contre l’homosexualité et était celui qui prêchait l’amour, le pardon  et avait autant de respect pour les prostitués que tout autre personne et s’opposait même à la façon dont on les traitait. Si on avait pu rapporter quelconque histoire de Jésus face à des homosexuels, je suis assez certaine qu’il les aurait autant aimé que tout autre personne et ne leur aurait surtout lancé de pierre comme semble le faire la religion qu’il a inspiré de nos jours.


La peur d’être « démasculinisé »

Cette idée touche surtout les hommes qui voient l’homosexualité comme une façon de démasculinisé les hommes en leur donnant le rôle de la femme. En effet, plusieurs comparent les couples homosexuels au couples hétérosexuels, se disant que l’un des hommes doit bien jouer la femme, et ainsi perdrait de sa virilité, serait plus soumis et inférieur. Un rôle qu’ils ne tolèrent pas.  L’homophobe dégoûté de l’homosexualité pense souvent seulement au pénétré et non au pénétrant, ce qui lui met ainsi en tête une seule image de l’homme gai. D’autres images d’hommes plus efféminés peuvent également lui inspiré de la haine envers ce groupe de personne alors qu’il voit encore une fois sa propre sexualité et sa propre virilité menacés. Cela explique également pourquoi l’homosexualité masculine est plus condamnée que l’homosexualité féminine, qui ne remet pas en cause la virilité des hommes.

Toutefois cette vision de l’homosexualité est à la fois basée sur des idées erronées et une grande généralisation. Aucun homme gai ne joue le rôle de la femme parce que, étant gai, leur but est de sortir avec un homme, et non avec un homme se prenant pour une femme. Le pénétré n’est pas inférieur au pénétrant, tout comme une femme n’est pas inférieure à un homme. Ne pas aimer les gays car certains sont féminins, c’est également avoir un regard négatif sur les femmes en disant que la masculinité est supérieur à la féminité (alors qu’une femme plus masculine est bien plus acceptée qu’un homme féminisé). Et pour finir, si tu étais vraiment viril, tu n’aurais pas à diminuer les autres pour te sentir supérieur et tu n’aurais pas à craindre les homosexuels qui, tu crois, risquent de remettre en question ta propre virilité.

C’est « contre nature »

Tout d’abord : non. L’homosexualité existe depuis toujours et n’est maintenant (depuis que de véritables recherches ont été effectuées sur le sujet) considéré comme une maladie. L’homosexualité est de plus présente chez plus de 450 espèces animales (peut-être même 1500 selon certains chercheurs) et une seule peut être homophobe. C’est qui qui n’est pas naturel maintenant?

Si certains disent que l’homosexualité est contre nature parce qu’il est quelque peu difficile pour un couple gay de faire des bébés ensemble, allez-vous vraiment aussi lapider ceux qui sont infertiles ou qui décident de ne pas avoir d’enfants? La haine des homophobes risque de détruire bien plus vite l’humanité que les couples homosexuels qui ne peuvent pas faire d’enfants entre eux.

Oh, et ta religion, tes vêtements, ta voiture et ton mode de vie moderne, c’est tout naturel et ça a poussé dans un arbre tout ça?

Une nouvelle « mode » d’homophobie

Plusieurs personnes sont homophobes (ou ont quelconque problème avec les homosexuels) parce que… Parce que c’est ça qui est ça, plusieurs personnes s’y opposent pour quelconque raison (stupide), autant s’y opposer eux aussi. On leur dit qu’être gay c’est mal, on popularise les insultes telles que « tapettes » et « pédés » et certaines personnes suivent le mouvement, pour faire comme les autres, sans réfléchir à ce que cela signifie vraiment.

Tellement de personnes utilisent l’identité sexuelle d’une personne de façon péjorative souvent sans se rendre compte du mal que cela peut faire. Si « pédé » était une insulte à la mode dernièrement, j’ai demandé à ceux qui l’utilisaient s’ils savaient ce que cela voulait dire et la grande majorité d’entre eux ne savaient même pas que cela se rattachait aux homosexuels.

Se moquer des homosexuels est parfois encouragé, montré comme quelque chose de drôle, une façon de se montrer « viril ». Et certain de ces homophobes ne font pas que défendre poliment une opinion erronée, ils compétitionnent quasiment pour savoir qui saura être le plus méchant, ou plutôt quant à moi : le plus cave. Comment est-ce que faire mal à des personnes de cette façon pourra un jour avoir quelconque raison d’exister?



(Masquer les pseudos des Twitter? Non, assumez ce que vous dites)

Alors, aux personnes que cela concerne, plutôt que de suivre des imbéciles qui ne vous mèneront jamais plus loin que cela, autant suivre vos propres opinions basées sur des faits et basés sur le bien. Et vous verrez comment cela peut faire du bien à tout le monde, dont vous-même, lorsque la société commence à avancer intelligemment sur un chemin de tolérance et de respect.




En conclusion,  il n’y a rien d’autre à dire : la haine envers les homosexuels ne sera jamais tolérable, pour quelque raison que ce soit. L’homophobie est ce qui fait bien plus de mal, ce qui condamne des personnes à mort, ce qui cause tant de suicide. Faites le choix d’aimer.


Pour retrouver un peu le sourire :



Et retrouver un meilleur modèle à suivre :



Question commentaires :
Et vous, qu'auriez vous écrit au #SiMonFilsEstGay?