Pour certains l’hétérosexualité est la
seule véritable orientation sexuelles, alors que plusieurs connaissent du moins
l’homosexualité, un peu moins connaissent la bisexualité, assez peu connaissent
l’asexualité et pour ce qui est des autres orientations sexuelles…? Êtes-vous
capables de m’en nommer plus? On sort déjà du « LGBT » alors qu’il
reste un très grand nombre d’autres orientations sexuelles très peu connues et
représentées auxquelles plusieurs personnes pourraient s’identifier si elles en
connaissaient l’existence.
Qui sont-elles?
Hétérosexualité :
Une facile pour commencer. L’hétérosexualité
se caractérise par l’attirance pour un autre sexe, d’un homme envers une femme,
d’une femme envers un homme. Souvent considéré comme la « norme »,
cela correspondrait à l’orientation sexuelle à laquelle s’identifie la majorité
de la population.
Homosexualité :
L’homosexualité correspond à l’attirance
sexuelle pour une personne du même sexe, un homme envers un autre homme,
appelés « gays », et une femme envers une autre femme, appelées « lesbiennes ».
Ils se rattachent à la communauté LGBT et, même si ils sont reconnus dans16
pays autorisant le mariage gay, ils sont encore persécutés dans 77 pays où l’homosexualité
est encore illégale dont 10 pays où cette orientation sexuelle est punie par la
peine de mort.
Bisexualité :
Et on commence déjà à voir des
orientations sexuelles moins connues alors que son existence n’est même pas
reconnue par tous. Elle correspond à une attirance pour des personnes des deux
sexes, hommes ou femmes, mais pas pour autant égale pour les deux sexes.
Certains peuvent être plus attirés par les hommes que les femmes, et vice
versa, tandis que d’autres peuvent également
être attirés de la même façon par les deux sexes. Certaines personnes peuvent s’identifier
comme bisexuels seulement pour une partie de leur vie, tandis que d’autres s’y
identifieront toute leur vie. Ils se rattachent eux aussi à la communauté LGBT
même si, en plus d’être parfois rejetés par la communauté hétérosexuelle, ils
peuvent également être rejetés par la communauté gay, acceptants mal qu’ils « jouent
d’un côté puis d’un autre ».
Pour mieux comprendre la complexité de
ces orientations sexuelles, le chercheur Alfred Kinsey a établie l’échelle de
Kinsey permettant de comprendre comment tout n’est pas blanc, tout n’est pas
noir, mais que le niveau d’attirance peut bel et bien varier d’une personne à l’autre.
Asexualité :
Orientation sexuelle assez peu connue
qui se définie par une absence d’attirance sexuelle pour qui que ce soit. 1% de
la population pourraient s’identifier à cette orientation qui, non, ne
constitue pas en un problème hormonal mais en plutôt considéré comme quelque
chose de normal. Cette orientation sexuelle est considéré comme le degré « 7 »
dans l’échelle de Kinsey, sans pour autant être en lien avec les 6 degrés
précédents. Les asexuels sont parfois considérés dans la communauté « LGBTA »
(Le A pouvant par contre également correspondre aux alliés) mais restent sous-représentés
et peu connus, en plus d’être mal compris puisqu’ils s’éloignent de la norme
des personnes sexués et que plusieurs ne comprennent pas qu’il soit possible de
n’être attiré par personne.
Pansexualité :
Déjà une orientation très peu connue (au
point que mon logiciel de correction ne reconnait pas ce mot) qui est pourtant
la cinquième sur cette liste. La pansexualité correspond à une attirance
sexuelle pour d’autres personnes, sans considérer le genre de ceux-ci. Pour une
personne pansexuelle, c’est vraiment la personnalité qui compte, en plus de
pouvoir s’intéresser non seulement aux hommes et aux femmes mais également aux
transexuels. Tous les genres sont sur un pied d’égalité et le pansexuel n’aime
pas se rattacher aux étiquettes des trois orientations sexuelles les plus
connues.
Allosexualité :
L’allosexualité désigne les personnes
qui ne sont pas hétérosexuelles, mais plutôt gays, lesbiennes, bisexuelles ou
autres. Cela représente ainsi la diversité sexuelle, rassemblée sous un nouveau
nom, correspondant au nom anglais plus connu : les « queer ».
Altersexualité :
L’altersexualité correspond à une
personne refusant les étiquettes sexuelles qui ne servent qu’à classer les
personnes dans des groupes en refusant leur individualité. Les altersexuels
peuvent être attirés par des personnes de tout genre mais ne se définissent pas
pour autant par cela. De cette façon, ils sont simplement attirés par les
personnes qui les attirent, sans avoir à remettre en question leur orientation
sexuelle ou sentir le besoin de se ranger dans une case ou correspondre à une
norme. Cela représente pour plusieurs une plus grande individualité et liberté
face à leur propre sexualité.
Bicuriosité :
De retour vers les termes plus connus, la
bicuriosité correspond à une personne pouvant avoir des expériences avec des
personnes du même sexe (ou du sexe opposé pour un homosexuel), simplement par
curiosité ou envie de tenter la chose, sans pour autant se considérer comme
bisexuelle. Cela peut également correspondre à l’hétéroflexibilité ou l’homoflexibilité.
Cette « orientation » représente bien comment notre orientation peut
plutôt se définir par celle à laquelle on s’identifie et que nous avons
toujours la liberté de vivre des expériences différentes, par curiosité ou afin
de mieux nous connaître, sans pour autant devoir s’attacher à une nouvelle
étiquette.
___Romantisme :
Mis à part le côté sexuel, certains
peuvent également se reconnaître dans une identité plutôt rattaché à la romance
qu’à la sexualité. C’est une branche de l’asexualité où, même si la personne n’a
pas d’attirance sexuelle, elle peut être intéressée amoureusement par une
personne de sexe opposé (hétéroromantique),
de même sexe (homoromantique), des
deux sexes (biromantique) ou sans
considéré le sexe (panromantique). Il
est également possible de n’être pas non plus intéressé par quelqu’un
amoureusement, ce qui correspond à l’aromantisme.
Et
oui, il y en a plus :
Et surtout un beau tableau pour résumer
le tout.
Alors, plus que ce que plusieurs
auraient pu croire n’est-ce pas? Au final, quant à moi, l’identité sexuelle est
personnel à chacun et, même si définir certains genre d’orientations sexuelles afin
que les gens puissent mieux comprendre leur sexualité, étiqueté les gens ne
devraient pas être nécessaire et il ne devrait surtout pas y avoir de norme. Un
jour, les gens ne prendront pas pour acquis que la plupart des personnes sont
hétérosexuels, ils ne seront plus « déçus » d’être finalement
homosexuels, ils ne seront plus confus par le rôle auquel s’identifier. Les
gens aimeront qui ils aiment (dans la mesure du légal), sans se poser de
question, sans se demander si c’est bien ou non, simplement parce que c’est ce
qu’ils sont, c’est ce qu’ils veulent, et que tout est bien comme ça.
Question commentaires :
Que
pensez-vous de l’idée selon laquelle tous naîtraient bisexuels (ou pansexuels)
et que l’orientation se définirait plutôt simplement par une question de goût?
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