dimanche 25 mai 2014

Lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres... Et plus.


Pour certains l’hétérosexualité est la seule véritable orientation sexuelles, alors que plusieurs connaissent du moins l’homosexualité, un peu moins connaissent la bisexualité, assez peu connaissent l’asexualité et pour ce qui est des autres orientations sexuelles…? Êtes-vous capables de m’en nommer plus? On sort déjà du « LGBT » alors qu’il reste un très grand nombre d’autres orientations sexuelles très peu connues et représentées auxquelles plusieurs personnes pourraient s’identifier si elles en connaissaient l’existence.  

Qui sont-elles?


Hétérosexualité :
Une facile pour commencer. L’hétérosexualité se caractérise par l’attirance pour un autre sexe, d’un homme envers une femme, d’une femme envers un homme. Souvent considéré comme la « norme », cela correspondrait à l’orientation sexuelle à laquelle s’identifie la majorité de la population.




Homosexualité :
L’homosexualité correspond à l’attirance sexuelle pour une personne du même sexe, un homme envers un autre homme, appelés « gays », et une femme envers une autre femme, appelées « lesbiennes ». Ils se rattachent à la communauté LGBT et, même si ils sont reconnus dans16 pays autorisant le mariage gay, ils sont encore persécutés dans 77 pays où l’homosexualité est encore illégale dont 10 pays où cette orientation sexuelle est punie par la peine de mort.

Bisexualité :
Et on commence déjà à voir des orientations sexuelles moins connues alors que son existence n’est même pas reconnue par tous. Elle correspond à une attirance pour des personnes des deux sexes, hommes ou femmes, mais pas pour autant égale pour les deux sexes. Certains peuvent être plus attirés par les hommes que les femmes, et vice versa, tandis que d’autres peuvent également être attirés de la même façon par les deux sexes. Certaines personnes peuvent s’identifier comme bisexuels seulement pour une partie de leur vie, tandis que d’autres s’y identifieront toute leur vie. Ils se rattachent eux aussi à la communauté LGBT même si, en plus d’être parfois rejetés par la communauté hétérosexuelle, ils peuvent également être rejetés par la communauté gay, acceptants mal qu’ils « jouent d’un côté puis d’un autre ».

Pour mieux comprendre la complexité de ces orientations sexuelles, le chercheur Alfred Kinsey a établie l’échelle de Kinsey permettant de comprendre comment tout n’est pas blanc, tout n’est pas noir, mais que le niveau d’attirance peut bel et bien varier d’une personne à l’autre.



Asexualité :
Orientation sexuelle assez peu connue qui se définie par une absence d’attirance sexuelle pour qui que ce soit. 1% de la population pourraient s’identifier à cette orientation qui, non, ne constitue pas en un problème hormonal mais en plutôt considéré comme quelque chose de normal. Cette orientation sexuelle est considéré comme le degré « 7 » dans l’échelle de Kinsey, sans pour autant être en lien avec les 6 degrés précédents. Les asexuels sont parfois considérés dans la communauté « LGBTA » (Le A pouvant par contre également correspondre aux alliés) mais restent sous-représentés et peu connus, en plus d’être mal compris puisqu’ils s’éloignent de la norme des personnes sexués et que plusieurs ne comprennent pas qu’il soit possible de n’être attiré par personne.

Pansexualité :
Déjà une orientation très peu connue (au point que mon logiciel de correction ne reconnait pas ce mot) qui est pourtant la cinquième sur cette liste. La pansexualité correspond à une attirance sexuelle pour d’autres personnes, sans considérer le genre de ceux-ci. Pour une personne pansexuelle, c’est vraiment la personnalité qui compte, en plus de pouvoir s’intéresser non seulement aux hommes et aux femmes mais également aux transexuels. Tous les genres sont sur un pied d’égalité et le pansexuel n’aime pas se rattacher aux étiquettes des trois orientations sexuelles les plus connues.

Allosexualité :
L’allosexualité désigne les personnes qui ne sont pas hétérosexuelles, mais plutôt gays, lesbiennes, bisexuelles ou autres. Cela représente ainsi la diversité sexuelle, rassemblée sous un nouveau nom, correspondant au nom anglais plus connu : les « queer ».


Altersexualité :
L’altersexualité correspond à une personne refusant les étiquettes sexuelles qui ne servent qu’à classer les personnes dans des groupes en refusant leur individualité. Les altersexuels peuvent être attirés par des personnes de tout genre mais ne se définissent pas pour autant par cela. De cette façon, ils sont simplement attirés par les personnes qui les attirent, sans avoir à remettre en question leur orientation sexuelle ou sentir le besoin de se ranger dans une case ou correspondre à une norme. Cela représente pour plusieurs une plus grande individualité et liberté face à leur propre sexualité.

Bicuriosité :
De retour vers les termes plus connus, la bicuriosité correspond à une personne pouvant avoir des expériences avec des personnes du même sexe (ou du sexe opposé pour un homosexuel), simplement par curiosité ou envie de tenter la chose, sans pour autant se considérer comme bisexuelle. Cela peut également correspondre à l’hétéroflexibilité ou l’homoflexibilité. Cette « orientation » représente bien comment notre orientation peut plutôt se définir par celle à laquelle on s’identifie et que nous avons toujours la liberté de vivre des expériences différentes, par curiosité ou afin de mieux nous connaître, sans pour autant devoir s’attacher à une nouvelle étiquette.

___Romantisme :
Mis à part le côté sexuel, certains peuvent également se reconnaître dans une identité plutôt rattaché à la romance qu’à la sexualité. C’est une branche de l’asexualité où, même si la personne n’a pas d’attirance sexuelle, elle peut être intéressée amoureusement par une personne de sexe opposé (hétéroromantique), de même sexe (homoromantique), des deux sexes (biromantique) ou sans considéré le sexe (panromantique). Il est également possible de n’être pas non plus intéressé par quelqu’un amoureusement, ce qui correspond à l’aromantisme.

Et oui, il y en a plus :
Et surtout un beau tableau pour résumer le tout.



Alors, plus que ce que plusieurs auraient pu croire n’est-ce pas? Au final, quant à moi, l’identité sexuelle est personnel à chacun et, même si définir certains genre d’orientations sexuelles afin que les gens puissent mieux comprendre leur sexualité, étiqueté les gens ne devraient pas être nécessaire et il ne devrait surtout pas y avoir de norme. Un jour, les gens ne prendront pas pour acquis que la plupart des personnes sont hétérosexuels, ils ne seront plus « déçus » d’être finalement homosexuels, ils ne seront plus confus par le rôle auquel s’identifier. Les gens aimeront qui ils aiment (dans la mesure du légal), sans se poser de question, sans se demander si c’est bien ou non, simplement parce que c’est ce qu’ils sont, c’est ce qu’ils veulent, et que tout est bien comme ça.



Question commentaires :

Que pensez-vous de l’idée selon laquelle tous naîtraient bisexuels (ou pansexuels) et que l’orientation se définirait plutôt simplement par une question de goût?

Aucun commentaire:

Publier un commentaire